Un assemblage de variétés produites par une association de producteurs de la région du Huehuetenango, au Guatemala, en filière bio. Torréfaction claire. Dès l’ouverture du sachet, c’est du chocolat au lait. Une tasse onctueuse en bouche, presque grasse, mais élusive au nez. La première verseuse a tourné au vinaigre : il faut affiner la mouture, et prolonger la préinfusion, pour faire ressortir la douce acidité fruitée du cacao brut. Je suis certain que ce café révèlerait toute sa complexité avec les méthodes manuelles, mais je me suis rangé des V60 et des pistons. Comme beaucoup de torréfacteurs trendy, Mokxa cède à la mode des poches aux ouvertures baroques, et puis tant pis si l’on met plus de grains à côté que dans le moulin.
Quelques mois plus tard, une nouvelle tentative fait ressortir une odeur capiteuse, comme si j’avais oublié de jeter un bouquet de lis. En affinant considérablement la mouture, l’acidité recule au profit d’une amertume ronde, la tasse s’épaissit pour tourner au chocolat au lait.
Notes techniques
Vendu par Mokxa en poches de 250 grammes (8 €). Préparé avec une machine Technivorm Moccamaster KGBT et un filtre Technivorm Moccamaster nᵒ 4. Dose de 62,5 g de café moulu avec un moulin Wilfa Svart Aroma pour 1 L d’eau filtrée avec une cartouche Brita Maxtra+. Préinfusion avec agitation pendant les 30 premières secondes de l’extraction.