“We have a big problem. I call it the digital dark age,” Cerf warned a presentation organised by the UNSW Engineering faculty and Google. “We don’t curate our digital content with much care and until we realise that, we can’t get any of it. It’s gone, we can’t read any of the bits anymore.”
Alexander Singh (via Jason Kottke) :
The literate Priesthood can still build & interface with the web, but the vast majority of people are relegated to the peasantry. “Fortunately” for them, motivated benefactors have offered a Faustian bargain to make their lives “easier”.
Corporate Feudalism has emerged to create centralized, “safe” spaces for the peasantry to work & play. Attention is farmed and sold in exchange for convenience, protection, mediated self-expression & an indifferent audience. You can do anything if it’s within their borders.
L’un va avec l’autre : les blogueurs sont de piètres gardiens des liens du web1, mais la concentration des contenus fait peser un risque majeur sur la densité de la toile. De nombreuses pages ont disparu avec la fermeture des « pages perso » de Geocities et d’autres hébergeurs, de nombreuses pages sont cachées derrière des paywalls et des systèmes d’authentification, de nombreux liens sont camouflés par des raccourcisseurs d’URL. Un changement des conditions d’utilisation de Facebook ou de Linkedin, la faillite d’un réseau social ou d’un autre, la fermeture d’un raccourcisseur de liens ou d’un hébergeur de fichiers, casseraient des milliards de liens et affaibliraient la « mémoire » du web. La décentralisation des références, voire la création d’un système partagé d’identifiants uniques, apparaît aussi important qu’illusoire.
J’en suis le premier coupable, même si je me soigne. ↩︎