Adrianne Jeffries et Leon Yin, The Markup :
In Google’s early years, users would type in a query and get back a page of 10 “blue links” that led to different websites. “We want to get you out of Google and to the right place as fast as possible,” co-founder Larry Page said in 2004.
Today, Google often considers that “right place” to be Google, an investigation by The Markup has found.
We examined more than 15,000 recent popular queries and found that Google devoted 41 percent of the first page of search results on mobile devices to its own properties and what it calls “direct answers,” which are populated with information copied from other sources, sometimes without their knowledge or consent.
Dans le meilleur des cas, le premier résultat « organique » apparait après fait défiler 40 % de la page. Dans le pire des cas, le résultat souhaité n’apparait jamais. Ainsi depuis quelques semaines, doucement mais surement, Google désindexe Zinzolin. Près du tiers des liens référencés dans la sitemap ont disparu des résultats de la recherche.
Les explications avancées sont vagues1, les mécanismes de remédiation sont absurdes. Pour demander la réindexation d’une page, il faut valider une authentification défi-réponse CAPTCHA, et donc participer à l’entrainement d’une « intelligence » synthétique. Sans rémunération. Sans garantie. Des centaines de fois. L’exploitation la plus vile du blogueur en détresse.
Google n’est plus un moteur de recherche au service du web, qui recrache des résultats. C’est une sangsue numérique qui se sert du web, qui recrache des publicités ciblées. DuckDuckGo s’améliore de jour en jour, et Neeva est intrigant2. (Le making of de l’enquête de The Markup, qui est rapidement en train de s’imposer comme l’un de tous meilleurs journaux d’investigation numérique, est passionnant.)