Robinson Meyer :

Most of the billion-dollar start-ups of the last several years—think of Uber, Lyft, Grubhub—have combined an old service with a smartphone in the name of convenience. Other have grafted new legal or logistical frameworks on old services (like Spotify, Netflix, Airbnb), also in the name of convenience. Scooters do something slightly different. They take a number of manufacturing advances made possible by the global smartphone industry—smaller and cheaper cell antennas, GPS chips, and electric batteries—and apply them in a novel and useful way, and in a surprisingly good way. When was the last time a tech company did that?

Personne ne l’ignore : des milliers d’applications n’auraient pu exister sans le smartphone, cet ordinateur portable toujours connecté aux réseaux cellulaires et GPS, cette toile de pixels sur laquelle s’expriment les artistes-développeurs. Mais un mouvement autrement plus important nous échappe parfois : des milliers d’objets ont changé grâce au smartphone, non pas seulement parce qu’ils sont connectés à des applications, mais aussi et surtout parce qu’ils deviennent des smartphones à leur tour.

Processeurs, modems, GPS, accéléromètres, gyromètres, appareils photo, écrans, batteries… Des composants autrefois inaccessibles sont aujourd’hui produits par millions et trouvent place dans des objets que l’on croyait immuables, souvent de manière tout à fait accessoire, parfois de manière proprement révolutionnaire. Les microphones à grande portée, les moteurs haptiques, ou encore les imageurs à temps de vol, promettent de continuer ces véritables mutations.