En 2011, 80% des enquêtés1 déclaraient ne jamais vouloir lire de livres au format numérique. S’ils restent 72% à défendre cette position en 2015, l’idée de lire à l’avenir sur un support numérique a progressé : 20% des personnes interrogées l’envisagent en 2015 contre 16% en 2011 (Graphique 75). Le nombre de lecteurs de livres numériques demeure faible mais augmente rapidement. Il a doublé en quatre ans pour atteindre 8% cette année.
Le Crédoc confirme que les lecteurs français sont plus réceptifs au livre numérique que les lecteurs allemands, mais beaucoup moins que les lecteurs britanniques et américains2. Le livre numérique progresse, mais trop lentement pour que l’on puisse ignorer les autres formes de lecture numérique, dans les apps ou sur le web, linéaires ou fragmentées.
Le rapport du Crédoc est truffé d’étranges néologismes (pourquoi « enquêté » quand le mot « sondé » existe ?) et de fautes de typographie. ↩︎
Le livre numérique représentait 4,3 % du marché allemand (Börsenverein), 17 % du marché britannique (Nielsen BookScan) et 23 % du marché américain (Nielsen BookScan) en 2014. ↩︎