Apple has quietly launched a catalogue of books narrated by artificial intelligence in a move that may mark the beginning of the end for human narrators. The strategy marks an attempt to upend the lucrative and fast-growing audiobook market – but it also promises to intensify scrutiny over allegations of Apple’s anti-competitive behaviour.
Apple a retenu la leçon de Captions, la fonction de transcription speech-to-text lancée par Audible en 2019, avant de lancer sa propre fonction de transcription text-to-speech. Le programme de « narration numérique » s’adresse « aux auteurs indépendants et aux petites maisons d’édition », qui doivent explicitement soumettre leurs livres déjà distribués dans Apple Books aux services de Draft2Digital et Ingram, en prenant soin de respecter les droits secondaires des auteurs.
« Le traitement du livre et le contrôle qualité prennent un à deux mois », explique Apple, qui subventionne le travail de transcription. Les quatre voix de synthèse, deux sopranes et deux barytons1, ne parlent que l’anglais. Les échantillons fournis et les extraits que j’ai pu écouter sont convaincants… si l’on considère que les scènes les plus chaudes des livres de « romance » peuvent s’accommoder d’une diction mécanique et les passages les plus lyriques des fictions historiques peuvent résister aux fluctuations aléatoires du ton.
Ce programme ne tuera pas plus les narrateurs professionnels que les services d’impression à la demande et les plateformes d’auto-édition ont tué les circuits traditionnels. Les mauvais livres seront mal doublés par de piètres narrateurs synthétiques, et les plus belles voies humaines continueront de magnifier les meilleurs bouquins. Cela étant dit, j’espère que les écueils juridiques et économiques des systèmes de transcription automatisée pourront être dépassés, les voix de synthèse promettant d’améliorer l’accessibilité des contenus numériques.
Le sexe des machines… ↩︎