Gérard Noiriel :

La fragmentation de la société française a surtout des causes économiques. Ceci dit, je pense que le recul du mouvement ouvrier a provoqué un affaiblissement du discours social au profit des logiques identitaires. Celles-ci sont effectivement des facteurs de division car les gens qui pourraient se rassembler sur la base d’un intérêt commun (la misère, le chômage, etc.), se replient sur des particularismes de religion, de couleur de peau, etc.

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