Olivier Tesquet :

Devant ce zèle, les praticiens du droit tirent la sonnette d’alarme, mais la machine est lancée. Rétrospectivement, certains font part de leur écœurement. « En faisant basculer l’apologie du terrorisme dans le droit commun, on a poursuivi dans l’émotion immédiate de l’après-Charlie des gamins et des ivrognes, se désole l’avocat Henri Leclerc, vétéran de la défense des libertés publiques. Le droit commun n’est pas fait pour la liber­té d’expression. »

La loi faisait la démocratie. L’actualité fait désormais la loi.