On voudrait plonger corps et âme dans le monde fantastique du « royaume secret », mais Epic manque cruellement de profondeur.
Comment se laisser embarquer par ce film techniquement si peu épique ? Les cheveux de Mary Katherine, les plumes des oiseaux, le vent dans les feuilles, les reflets sur l’eau évoquent les cartoons de 19991 plus que la fable écologique de 2013.
Et si on a le temps d’observer ce genre de détails, c’est parce que l’intrigue est à la fois trop superficielle pour les adultes et trop encombrée de parasites pour les enfants. Difficile là encore de se laisser convaincre, tant le scénario est prévisible et convenu.
Et dire qu’Epic aurait pu être réalisé chez Pixar !
L’année de la sortie de Toy Story 2. ↩︎