Une tasse de café m’a ramené quelque part entre Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, au moment précis où la papaye et le café instantané étaient définitivement tombés au fond de mon estomac bringuebalé par les suspensions antédiluviennes de l’autobus surchargé. Le même processus est-il à l’œuvre chez Funiculi Funicula ? Si l’on peut être nostalgique d’un passé que l’on n’a pas connu, alors pourquoi ne pourrions-nous pas nous souvenir du gout d’une tasse de café que l’on attend depuis longtemps ?